Ruines-Mères

 

Jean Pérol

 

Le CHERCHE MIDI Éditeur                                                                                            

 

 

 

Ce quinzième livre de poésie de Jean Pérol pourrait être le lieu, où toute construction avec le temps qui passe, se délite vers l'ultime destinée. Ce livre semble être construit un mouvement de la fin d'une œuvre musicale : en decrescendo. Il débute dans la profusion. Une tourmente de vers, des souffles de révoltes – vifs - sous la braise, presque perçus comme des menaces ! L’orgueil humain contre l'inévitable sort jeté à l'homme :

 

                   tu es quoi l'homme est quoi ce peu que tout ignore

 

ce souffle négligé cette vie qui s'oublie

 

Mais le livre s'achève dans la lenteur du geste calligraphique et la sérénité du haïku japonais, poèmes ténus, ciselés, au bord de l'évanescent. Ce mouvement, qu'impose l'ensemble du livre, présent en filigrane dans grand nombre de poèmes, traduit des pertes successives, progressives et inévitables. Ce délitement continuel auquel le principe même de la vie nous contraint de notre naissance à notre mort. Oui, Ruine-Mère par sa forme et son mouvement serait l'allégorie de la vie où toute chose est appelée à grandir, se battre puis se courber : vivre et s'effacer.

 

Magnifiques poèmes que ceux de l’ensemble « Vallée Profonde ». D'une sensualité, proche et émouvante, de corps vieillissants où sourd une sincérité que nous ressentons et qui nous entraîne tout près, nous invitant à une fête des cœurs vrais.

 

                   nos regards dans le silence n'ont

 

jamais de couteaux.

 

Dans ces poèmes où les corps prennent toutes places il n'est pas question d'impudeur. Ce serait injure. Mais d'un partage, d'une floraison à essaimer en d'autres lieux, d'autres corps pour :

 

                   réentendre la plainte qui écarte tant d'ombre.

 

hm

 

 

 

 

 

LIVRES PARUS

En collaboration avec Sophie Brassart pour les encres.
D'une vallée perdue à mes jours de mémoire -Ed. Au Salvart

Sur le site Le Pays d'Yveline, Un texte critique de Jocelyne Bernard sur l'ensemble de mes livres.

Sous l'odeur des troènes - Éditions Unicité.
Sous l'odeur des troènes - Éditions Unicité.

Sur le site de littérature colombien Panorama Cultural  quelques poèmes extraits de "Sous l'odeur des troènes " éd.Unicité,  Ils ont été traduits par la poète Maggy de Coster. Un grand merci pour elle !

"Origines du poème "- Éditions Au Salvart

Hervé Martin Digny : En frayant un chemin.

Un carnet numérique.Des notes,notes de lectures, poèmes, chroniques sur des numéros anciens de revues de poésie...

Editions Unicité
Recouvrer le monde suivi de Zone naturelle - Ed. Unicité
Dans la traversée du visage - Ed. du Cygne
Dans la traversée du visage - Ed. du Cygne

     Les livres

Métamorphose du chemin -Disponible chez l'auteur
Métamorphose du chemin -Disponible chez l'auteur
http://www.marc-giai-miniet.com/page27.html
Comme une ligne d'ombre -Disponble chez l'auteur et l'éditeur Marc Giai-Miniet
Au plateau des Glières -Ed. de la Lune bleue (épuisé)
Au plateau des Glières -Ed. de la Lune bleue (épuisé)
J'en gage le corps- Disponible chez l'auteur.
J'en gage le corps- Disponible chez l'auteur.
Et cet éprouvé des ombres - Ed. Henry
Et cet éprouvé des ombres - Ed. Henry
Toutes têtes hautes - Ed. Henry
Toutes têtes hautes - Ed. Henry

   Photographies


Avec Véronique Arnault lors de la lecture de Métamorphose du chemin à la galerie Bansard. 15/11/2014
Avec Véronique Arnault lors de la lecture de Métamorphose du chemin à la galerie Bansard. 15/11/2014
Lecture Galerie Bansard le 15/11/2014
Lecture Galerie Bansard le 15/11/2014
27 mars 2011 - Chateau de Coubertin
27 mars 2011 - Chateau de Coubertin

 

Lecture dans la réserve - 2 oct 2011 -Lydia Padellec & Hervé Martin
Lecture dans la réserve - 2 oct 2011 -Lydia Padellec & Hervé Martin