Mur de sable brûlures d’Algérie

 

 

 

Mario Urbanet

 

 

 

Édition Le Temps des Cerises / Juin 2005                                                  

 

10 €

 

                                             

 

 

 

Pas moins d’une trentaine de poèmes pour se remémorer cette période d’une guerre qui ne disait pas son nom. Poèmes d’où émergent, en quelques lieux du livre, des extraits de lettres rappelant ici, la présence éloignée d’un cousin, là, d’un ami ou encore en son centre, celle tutélaire et affective du père et de la mère de l’auteur. À vingt ans, immergé dans l’Algérie des « événements », la solitude est lourde, la guerre impensable et la vision de ses atrocités insoutenable. Elles resteront pourtant gravées dans la mémoire d’une vie. Il aura fallu l’œuvre du temps qui passe, Mario Urbanet était un jeune homme dans les années 1956, et cette rencontre avec les mots et l’écriture pour qu’affleurent par ces poèmes que nous découvrons aujourd’hui, les souvenirs toujours brûlants de cette période sombre d’une réalité longtemps occultée.

 

Je ne tuerai pas / un autre moi-même, est un vers qui dès les premiers poèmes du livre inscrit la détermination du poète, cet homme jeune refusant toute compromission avec cette guerre qui ronge l’autre côte de la Méditerranée française. On suit ce jeune homme, au fil de la lecture des poèmes dans des épisodes de vie remémorés affleurant à la mémoire de l’homme, le poète d’aujourd’hui. Certains de ces épisodes jaillissent alors, vifs, pesants, marquant notre propre visage d‘une gravité funeste. Comme après la lecture de ce poème intitulé Berger des étoiles où nous devenons à notre tour témoin, et pas seulement d’actes de guerre – et il n’en est pas d’anodins !- mais du crime d’un enfant, fils du monde, frère, notre contemporain. Se succèdent alors, scènes d’élections frelatées, actes de répression primaire, sordides, où le singulier parfois jailli lorsque la peur, l’inquiétude, l’horreur se mêlent, ici à la beauté d’un paysage - Involontaires -, là à la complicité des insectes - Les mouches -.

 

 

 

Comment la peau pouvait contenir tant de chair Cinglant, ce vers extrait du poème - Libérables - agrège autour de lui des images de mort, les horreurs de la guerre, le deuil sans cortège d’espoirs. Mais est-ce un hasard si ce poème est inscrit sur les pages centrales du livre ?

 

Oui, comment la mémoire au fil des ans peut contenir tant de – chers -, tant d’horreurs, tant de souvenirs tus ? C’est à cette question notamment, que la lecture de Mur de sable nous engage à répondre. Nous appelle à réfléchir, quant à chaque poème s’entrechoquent, la beauté des paysages, les horreurs de la guerre et la dimension de la conscience humaine.

 

hm

 

 

 

LIVRES PARUS

En collaboration avec Sophie Brassart pour les encres.
D'une vallée perdue à mes jours de mémoire -Ed. Au Salvart

Sur le site Le Pays d'Yveline, Un texte critique de Jocelyne Bernard sur l'ensemble de mes livres.

Sous l'odeur des troènes - Éditions Unicité.
Sous l'odeur des troènes - Éditions Unicité.

Sur le site de littérature colombien Panorama Cultural  quelques poèmes extraits de "Sous l'odeur des troènes " éd.Unicité,  Ils ont été traduits par la poète Maggy de Coster. Un grand merci pour elle !

"Origines du poème "- Éditions Au Salvart

Hervé Martin Digny : En frayant un chemin.

Un carnet numérique.Des notes,notes de lectures, poèmes, chroniques sur des numéros anciens de revues de poésie...

Editions Unicité
Recouvrer le monde suivi de Zone naturelle - Ed. Unicité
Dans la traversée du visage - Ed. du Cygne
Dans la traversée du visage - Ed. du Cygne

     Les livres

Métamorphose du chemin -Disponible chez l'auteur
Métamorphose du chemin -Disponible chez l'auteur
http://www.marc-giai-miniet.com/page27.html
Comme une ligne d'ombre -Disponble chez l'auteur et l'éditeur Marc Giai-Miniet
Au plateau des Glières -Ed. de la Lune bleue (épuisé)
Au plateau des Glières -Ed. de la Lune bleue (épuisé)
J'en gage le corps- Disponible chez l'auteur.
J'en gage le corps- Disponible chez l'auteur.
Et cet éprouvé des ombres - Ed. Henry
Et cet éprouvé des ombres - Ed. Henry
Toutes têtes hautes - Ed. Henry
Toutes têtes hautes - Ed. Henry

   Photographies


Avec Véronique Arnault lors de la lecture de Métamorphose du chemin à la galerie Bansard. 15/11/2014
Avec Véronique Arnault lors de la lecture de Métamorphose du chemin à la galerie Bansard. 15/11/2014
Lecture Galerie Bansard le 15/11/2014
Lecture Galerie Bansard le 15/11/2014
27 mars 2011 - Chateau de Coubertin
27 mars 2011 - Chateau de Coubertin

 

Lecture dans la réserve - 2 oct 2011 -Lydia Padellec & Hervé Martin
Lecture dans la réserve - 2 oct 2011 -Lydia Padellec & Hervé Martin