Brise,
Bernard Grasset,
Éditions Jacques André
Coll. Poésie XXI
N°ISBN : 978-2-7570-0442-5
( note parue dans Concerto pour marées et silence )
Docteur en philosophie Bernard Grasset est l’auteur d’une vingtaine de recueils de poésie et de plusieurs essais et traductions. Il est notamment le traducteur de Rachel, une pionnière de la poésie hébraïque contemporaine.
Dans son avant-propos Bernard Grasset écrit que Brise achève « une suite de recueils librement inspiré de la Bible » dont le triptyque La porte du jour. Il précise « qu’il est une conclusion, l’accomplissement d’un humble chemin. »
Le juste souffre / Et le temps du retour / La glaise et la brise,/ Un sens trace chemin
Dans le livre, la forme, en une suite de courts poèmes est constante. Les poèmes composés de vers de quatre à six pieds créent une tension de même amplitude qui perdure. Peut-être sont-ce là les premiers éléments constituant un souffle continu qui parcourt l’ouvrage. Cette Brise, qui accompagnerait une quête intime et mystique,
Témoin en exil / Je sème, j’appelle, / Au seuil du silence.
tel un souffle poétique inspiré par la Bible et son message.
Des mots s’attardent / J’écoute encore / Les signes du haut livre, / Le souffle d’un pays caché,/…
Les poèmes, de leur vers courts, en de brefs instants, d’images furtives, d’évocations ténues et de pensées traversantes semblent un inventaire des éclats de lumière qui portent Bernard Grasset dans son écriture. Comme une Brise, constante, née d’une quête et d’un silence intérieur, qui en appellerait au verbe et à la parole du poème.
J’espère près du hallier. / La brise souffle encore / Au secret de l’homme,/ Et les pages de la vie / S’exhalent en poèmes.
hm